Corrections pas claires à Nanterre ?
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Corrections pas claires à Nanterre ?
Bonjour,
Je vais vous raconter ce qui est arrivé à l'un de mes amis à la fac de Nanterre lors du dernier examen de septembre, afin de recueillir votre avis et prévenir ceux qui passeront l'examen en septembre prochain.
L'étudiant a raté l'oral pour 1,5 point.
Parmi ses notes, il a eu 7,5 en droit communautaire.
Il a demandé une vérification matérielle.
A la suite d'une erreur (sur le nombre de pages) dans cette vérification, il a eu accès, début décembre, juste avant les oraux, à sa copie et aux deux feuilles de notation.
(la personne chargée de la vérification s'était trompée dans le nombre de pages mais il n'y avait finalement pas de pages perdues...)
Et là, mauvaises surprises :
- sur la copie, aucune annotation !
- sur la première feuille de note, la note de 5/20 avec le seul commentaire suivant : "devoir très confus"
- sur la deuxième feuille de note, une explication par exercice, avec le nombre de points par exercice (il y avait 4 exercices) : en recomptant ses points sur cette feuille de note, il avait 8,5 / 20 mais le correcteur s'est trompé et lui a mis la note de 7,5 / 20.
Par ailleurs, sur cette feuille de notation, les points par exercice avaient été gommés. Avant d'être gommés, ils représentaient un total de 10,5 / 20 (et ensuite un total de 8,5 / 20).
L'étudiant a alors fait un courrier à la fac en faisant valoir deux choses :
- l'erreur de décompte de l'un des deux correcteurs
- le fait qu'avec plus de deux points d'écart entre les deux correcteurs il aurait dû avoir le droit à un troisième correcteur, comme l'évoquerait la jurisprudence. Et il paraît que cette méthode serait utilisée dans les IEJ.
En l'espèce, c'était d'autant plus justifié que l'un des correcteurs avait hésité à lui mettre la moyenne, avant de gommer son premier total.
La directrice de l'IEJ lui a répondu en affirmant que cette règle du 3è correcteur n'existait pas et qu'il n'y avait pas eu d'erreur de décompte : s'il y avait 7,5 et non 8,5 cela correspondait à la note d'harmonisation et au fait que suite à cette note d'harmonisation le correcteur avait gommé sa note initiale (ce qui était faux, la note finale du correcteur étant écrite au stylo-bille) (les seuls points gommés étant les points de barême)
L'étudiant a immédiatement répondu par une autre lettre en faisant valoir deux choses :
- la règle du 3è correcteur est évoquée par la jurisprudence ; de surcroit, contrairement à ce que prétend par écrit la directrice, d'autres responsables de l'IEJ lui avaient assuré que la règle du troisième correcteur avait été utilisée pour tout écart de plus de deux points.
- sur le soi-disant effacement du 8,5 / 20 par le correcteur pour mettre 7,5 / 20 à la place, il a fait remarquer que jamais le 8,5 n'avait été gommé ; de plus, si le 8,5 était effacé pour mettre 7,5 / 20, pourquoi ne pas aussi effacer le 5 / 20 ?
L'étudiant a ensuite demandé à ce que sa copie lui soit communiquée.
Il ne l'a reçue qu'au mois de mars.
A la suite de cette réception, il a demandé un rendez-vous au professeur de droit communautaire de la fac, qui était l'un des deux correcteurs.
Lors de leur entretien, le professeur lui a dit qu'il ne comprenait pas comment un correcteur avait pu, sur cette copie, mettre la note de 5/20.
Dès lors, il pensait être celui qui lui avait mis 8,5.
L'étudiant lui a alors demandé s'il avait pour habitude de gommer sa note finale pour mettre à la place la note après harmonisation. Le prof lui a dit que ce n'était pas le cas.
De plus, le professeur lui a fourni une explication différente de la directrice sur le troisième correcteur : il a reconnu que cette règle avait été appliquée (ce que ne disait pas la directrice) sauf lorsque l'un des deux correcteurs était un universitaire.
Par la suite, l'étudiant a montré sa copie à différents professeurs de droit communautaire ou avocats spécialisés dans cette matière. Tous lui ont assuré que sa copie méritait la moyenne.
Il a demandé des explications et un rendez-vous à la directrice, qui le lui a refusé.
Il ne connait pas l'identité du premier correcteur.
Aujourd'hui, n'étant plus étudiant, il n'envisage pas de repasser le concours.
Mais il ne veut pas laisser passer ce qu'il considère comme une injustice et a décidé de déposer un recours.
Certes, le jury est souverain, mais il a deux moyens à faire valoir :
- l'erreur de décompte
- le recours au troisième correcteur, et le fait que la faculté lui ait présenté trois discours différents
Il veut montrer que le jury n'a pas apporté d'attention sérieuse à sa copie en ne constatant pas l'erreur de décompte et l'écart d'appréciation entre les deux correcteurs.
Et accessoirement, même si le jury est souverain, il n'aura pas de mal à démontrer que son 5/20 n'était pas justifié.
Pensez-vous qu'il ait des chances s'il dépose un recours ?
Et par ailleurs, au niveau de la procédure, peut-il encore le faire ? Il n'a pas voulu le lancer avant de consulter d'autres professeurs, et de s'assurer que sa copie valait la moyenne (faute de quoi il aurait laissé tomber). Mais est-il encore dans les temps en lancant un recours en juin ?
J'ai deux versions différentes à ce sujet : certains me disent que les résultats peuvent être contestés devant le juge pendant un an, d'autres me parlent de deux mois.
Merci d'avance pour votre avis sur cette histoire et pour vos réponses sur la procédure.
Je vais vous raconter ce qui est arrivé à l'un de mes amis à la fac de Nanterre lors du dernier examen de septembre, afin de recueillir votre avis et prévenir ceux qui passeront l'examen en septembre prochain.
L'étudiant a raté l'oral pour 1,5 point.
Parmi ses notes, il a eu 7,5 en droit communautaire.
Il a demandé une vérification matérielle.
A la suite d'une erreur (sur le nombre de pages) dans cette vérification, il a eu accès, début décembre, juste avant les oraux, à sa copie et aux deux feuilles de notation.
(la personne chargée de la vérification s'était trompée dans le nombre de pages mais il n'y avait finalement pas de pages perdues...)
Et là, mauvaises surprises :
- sur la copie, aucune annotation !
- sur la première feuille de note, la note de 5/20 avec le seul commentaire suivant : "devoir très confus"
- sur la deuxième feuille de note, une explication par exercice, avec le nombre de points par exercice (il y avait 4 exercices) : en recomptant ses points sur cette feuille de note, il avait 8,5 / 20 mais le correcteur s'est trompé et lui a mis la note de 7,5 / 20.
Par ailleurs, sur cette feuille de notation, les points par exercice avaient été gommés. Avant d'être gommés, ils représentaient un total de 10,5 / 20 (et ensuite un total de 8,5 / 20).
L'étudiant a alors fait un courrier à la fac en faisant valoir deux choses :
- l'erreur de décompte de l'un des deux correcteurs
- le fait qu'avec plus de deux points d'écart entre les deux correcteurs il aurait dû avoir le droit à un troisième correcteur, comme l'évoquerait la jurisprudence. Et il paraît que cette méthode serait utilisée dans les IEJ.
En l'espèce, c'était d'autant plus justifié que l'un des correcteurs avait hésité à lui mettre la moyenne, avant de gommer son premier total.
La directrice de l'IEJ lui a répondu en affirmant que cette règle du 3è correcteur n'existait pas et qu'il n'y avait pas eu d'erreur de décompte : s'il y avait 7,5 et non 8,5 cela correspondait à la note d'harmonisation et au fait que suite à cette note d'harmonisation le correcteur avait gommé sa note initiale (ce qui était faux, la note finale du correcteur étant écrite au stylo-bille) (les seuls points gommés étant les points de barême)
L'étudiant a immédiatement répondu par une autre lettre en faisant valoir deux choses :
- la règle du 3è correcteur est évoquée par la jurisprudence ; de surcroit, contrairement à ce que prétend par écrit la directrice, d'autres responsables de l'IEJ lui avaient assuré que la règle du troisième correcteur avait été utilisée pour tout écart de plus de deux points.
- sur le soi-disant effacement du 8,5 / 20 par le correcteur pour mettre 7,5 / 20 à la place, il a fait remarquer que jamais le 8,5 n'avait été gommé ; de plus, si le 8,5 était effacé pour mettre 7,5 / 20, pourquoi ne pas aussi effacer le 5 / 20 ?
L'étudiant a ensuite demandé à ce que sa copie lui soit communiquée.
Il ne l'a reçue qu'au mois de mars.
A la suite de cette réception, il a demandé un rendez-vous au professeur de droit communautaire de la fac, qui était l'un des deux correcteurs.
Lors de leur entretien, le professeur lui a dit qu'il ne comprenait pas comment un correcteur avait pu, sur cette copie, mettre la note de 5/20.
Dès lors, il pensait être celui qui lui avait mis 8,5.
L'étudiant lui a alors demandé s'il avait pour habitude de gommer sa note finale pour mettre à la place la note après harmonisation. Le prof lui a dit que ce n'était pas le cas.
De plus, le professeur lui a fourni une explication différente de la directrice sur le troisième correcteur : il a reconnu que cette règle avait été appliquée (ce que ne disait pas la directrice) sauf lorsque l'un des deux correcteurs était un universitaire.
Par la suite, l'étudiant a montré sa copie à différents professeurs de droit communautaire ou avocats spécialisés dans cette matière. Tous lui ont assuré que sa copie méritait la moyenne.
Il a demandé des explications et un rendez-vous à la directrice, qui le lui a refusé.
Il ne connait pas l'identité du premier correcteur.
Aujourd'hui, n'étant plus étudiant, il n'envisage pas de repasser le concours.
Mais il ne veut pas laisser passer ce qu'il considère comme une injustice et a décidé de déposer un recours.
Certes, le jury est souverain, mais il a deux moyens à faire valoir :
- l'erreur de décompte
- le recours au troisième correcteur, et le fait que la faculté lui ait présenté trois discours différents
Il veut montrer que le jury n'a pas apporté d'attention sérieuse à sa copie en ne constatant pas l'erreur de décompte et l'écart d'appréciation entre les deux correcteurs.
Et accessoirement, même si le jury est souverain, il n'aura pas de mal à démontrer que son 5/20 n'était pas justifié.
Pensez-vous qu'il ait des chances s'il dépose un recours ?
Et par ailleurs, au niveau de la procédure, peut-il encore le faire ? Il n'a pas voulu le lancer avant de consulter d'autres professeurs, et de s'assurer que sa copie valait la moyenne (faute de quoi il aurait laissé tomber). Mais est-il encore dans les temps en lancant un recours en juin ?
J'ai deux versions différentes à ce sujet : certains me disent que les résultats peuvent être contestés devant le juge pendant un an, d'autres me parlent de deux mois.
Merci d'avance pour votre avis sur cette histoire et pour vos réponses sur la procédure.
- Message(s) : 3
- Inscription : Sam 31 Mai 2008 à 23h11
Précision
Pardon, en me relisant, je m'aperçois que je n'ai peut-être pas été suffisamment clair dans la description de la deuxième feuille de notation :
- le correcteur a mis des points pour chaque exercice : le total de ces points faisait 8,5 / 20.
D'autres points par exercice avaient été écrits auparavant, avant d'être gommés : leur total faisait 10,5.
L'étudiant reconnaît que la note du correcteur était de 8,5 mais fait remarquer que ce correcteur a pensé un moment à lui mettre 10,5.
Et il se demande pourquoi ces points ont été gommés pour chaque exercice...
Quant à la note finale du correcteur, elle a été de 7,5 depuis le début, n'a jamais été gommée... D'où l'erreur de décompte ! (la directrice de l'IEJ a reconnu que la note finale était de 8,5)
- le correcteur a mis des points pour chaque exercice : le total de ces points faisait 8,5 / 20.
D'autres points par exercice avaient été écrits auparavant, avant d'être gommés : leur total faisait 10,5.
L'étudiant reconnaît que la note du correcteur était de 8,5 mais fait remarquer que ce correcteur a pensé un moment à lui mettre 10,5.
Et il se demande pourquoi ces points ont été gommés pour chaque exercice...
Quant à la note finale du correcteur, elle a été de 7,5 depuis le début, n'a jamais été gommée... D'où l'erreur de décompte ! (la directrice de l'IEJ a reconnu que la note finale était de 8,5)
- Message(s) : 3
- Inscription : Sam 31 Mai 2008 à 23h11
bonjour bruno
je ne saurai répondre à tes interrogations mais porter juste un témoignage
ayant échoué à deux points à l'admisibilité ,j'ai demandé à voir mes copies
il s'est trouvé qu'un de mes exercices était barré de part en part alors qu'il est connu que dans ma fac qu' il ne mette pas d'annotations .juste la note et un commentaire
le responsable de l'iej surpris m'a demandé si c'était moi qui avait barré ;ce qui n'était donc pas le cas
bref pour dire qu'il y a parfois des bizarreries mais sous couvert de la souveraineté du jury on a une marge de manoeuvre restreinte
bon courage pour la suite
je ne saurai répondre à tes interrogations mais porter juste un témoignage
ayant échoué à deux points à l'admisibilité ,j'ai demandé à voir mes copies
il s'est trouvé qu'un de mes exercices était barré de part en part alors qu'il est connu que dans ma fac qu' il ne mette pas d'annotations .juste la note et un commentaire
le responsable de l'iej surpris m'a demandé si c'était moi qui avait barré ;ce qui n'était donc pas le cas
bref pour dire qu'il y a parfois des bizarreries mais sous couvert de la souveraineté du jury on a une marge de manoeuvre restreinte
bon courage pour la suite
- Message(s) : 21
- Inscription : Jeu 15 Déc 2005 à 17h19
Je suis peut-être à coté de la plaque (j'ai lu en diagonale!) mais de toute manière, si il manque 1,5 points et qu'on transforme effectivement son 7,5 en 8,5 il ne sera toujours pas admissible pour l'oral, si?
Enfin bon ça fait un paquet d'années que je n'ai plus fait de maths mais ça me semble juste niveau calcul...
Quoi qu'il en soit ça doit faire mal d'échouer si près du but!

Enfin bon ça fait un paquet d'années que je n'ai plus fait de maths mais ça me semble juste niveau calcul...
Quoi qu'il en soit ça doit faire mal d'échouer si près du but!

- Message(s) : 2
- Inscription : Sam 07 Juil 2007 à 14h07
- Localisation : Nice
Merci pour vos réponses !
Pour répondre à ready2rox, tu as raison, il lui manquerait quand même 0,5 point avec 8,5 (même si dans ce cas le jury l'aurait peut-être repêché). Mais :
- avant d'envisager de faire un recours, il a d'abord voulu montrer sa copie à d'autres professeurs. Si les autres professeurs lui avaient confié qu'il ne méritait pas la moyenne, il aurait laissé tomber. Mais là, tous lui ont dit qu'il méritait la moyenne. Seul l'un des correcteurs, a priori celui qui lui a mis 8,5 a dit qu'il pouvait envisager qu'on lui mette un peu moins que la moyenne. Mais c'était plus pour se justifier visiblement. Il a d'ailleurs admis ne rien comprendre au 5/20.
Et ce même correcteur, au départ, lui avait mis la moyenne avant de gommer les points.
- dans son recours, il ne demande pas à être admissible automatiquement. Il veut faire valoir une rupture d'égalité par rapport aux autres candidats : montrer qu'avec deux points d'écart il méritait, comme tous les autres candidats, d'avoir un troisième correcteur, qui aurait pu lui mettre 9 ou plus peut-être. Ou peut-être moins, mais à partir du moment où l'un des correcteurs a hésité à lui mettre la moyenne, on peut raisonnablement penser que c'était une possibilité d'avoir une meilleure note.
De plus, l'erreur de décompte montre que le jury n'a pas apporté d'examen suffisamment attentif à la copie.
D'ou une rupture d'égalité pour ces deux cas.
Et le plus scandaleux dans cette histoire c'est l'attitude de la directrice de l'IEJ : elle prétend par courrier qu'il n'y a pas eu d'erreur de décompte et que les deux corrections ont été sérieuses, alors même que l'un des deux correcteurs reconnaît avoir pu faire une erreur de décompte (puisqu'il n'a rien gommé dans les autres copies) et reconnaît que le 5/20 n'était pas sérieux. Pourtant, la directrice refuse désormais de recevoir l'étudiant et de s'expliquer avec lui.
Pour répondre à ready2rox, tu as raison, il lui manquerait quand même 0,5 point avec 8,5 (même si dans ce cas le jury l'aurait peut-être repêché). Mais :
- avant d'envisager de faire un recours, il a d'abord voulu montrer sa copie à d'autres professeurs. Si les autres professeurs lui avaient confié qu'il ne méritait pas la moyenne, il aurait laissé tomber. Mais là, tous lui ont dit qu'il méritait la moyenne. Seul l'un des correcteurs, a priori celui qui lui a mis 8,5 a dit qu'il pouvait envisager qu'on lui mette un peu moins que la moyenne. Mais c'était plus pour se justifier visiblement. Il a d'ailleurs admis ne rien comprendre au 5/20.
Et ce même correcteur, au départ, lui avait mis la moyenne avant de gommer les points.
- dans son recours, il ne demande pas à être admissible automatiquement. Il veut faire valoir une rupture d'égalité par rapport aux autres candidats : montrer qu'avec deux points d'écart il méritait, comme tous les autres candidats, d'avoir un troisième correcteur, qui aurait pu lui mettre 9 ou plus peut-être. Ou peut-être moins, mais à partir du moment où l'un des correcteurs a hésité à lui mettre la moyenne, on peut raisonnablement penser que c'était une possibilité d'avoir une meilleure note.
De plus, l'erreur de décompte montre que le jury n'a pas apporté d'examen suffisamment attentif à la copie.
D'ou une rupture d'égalité pour ces deux cas.
Et le plus scandaleux dans cette histoire c'est l'attitude de la directrice de l'IEJ : elle prétend par courrier qu'il n'y a pas eu d'erreur de décompte et que les deux corrections ont été sérieuses, alors même que l'un des deux correcteurs reconnaît avoir pu faire une erreur de décompte (puisqu'il n'a rien gommé dans les autres copies) et reconnaît que le 5/20 n'était pas sérieux. Pourtant, la directrice refuse désormais de recevoir l'étudiant et de s'expliquer avec lui.
- Message(s) : 3
- Inscription : Sam 31 Mai 2008 à 23h11
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